3.
La crise nous a poussés
à explorer de nouvelles possibilités
Le changement commence par soi-même
Une organisation qui entend jouer un rôle de premier plan dans le domaine du bien-être au travail se doit d’être exemplaire. Comme dit le proverbe, charité bien ordonnée commence par soi-même. C’est pourquoi Mensura multiplie les initiatives pour promouvoir en interne le bien-être physique, mental et social des collaborateurs. Caroline Pirotte, ergonome chez Mensura, en fait l’expérience au quotidien. Sa devise: bouger et faire bouger !
Quand Caroline Pirotte parle de son travail, un large sourire éclaire son visage. Les anecdotes fusent. Son enthousiasme est communicatif. Pour cette ergonome active chez Mensura depuis 2003, le bien-être est un tout qui implique le corps, l’esprit et le collectif. Une approche qu’elle met en pratique chez ses clients et qu’elle vit dans son travail. « Nous avons une Direction extrêmement attentive au bien-être des collaborateurs, et cela se ressent à tous les niveaux. Par exemple, durant la crise, ma hiérarchie a veillé à garder le contact, m’appelant régulièrement pour prendre des nouvelles. Je ne me suis jamais sentie isolée, je savais que je serais soutenue si je traversais une passe difficile. Cela compte. »
Un microcosme du pays
L’expérience vécue chez Mensura est aussi un capital pour ses clients, car la réalité de l’entreprise reflète celle du pays. « J’ai la chance d’avoir un travail diversifié, qui me conduit à faire des rencontres et à sillonner la Belgique francophone. Mais il y a chez Mensura une grande diversité de profils et de situations. Certains collaborateurs passent beaucoup de temps au volant, comme le personnel de terrain, alors que d’autres effectuent un travail statique, assis devant un ordinateur toute la journée. Nous sommes une grosse structure, active sur tout le territoire national. Les difficultés et les risques rencontrés en interne sont donc représentatifs de la réalité de nos clients. » Cette diversité fait de Mensura un terrain d’expérimentation idéal pour mettre en pratique sa vision du bien-être au travail et expérimenter des solutions nouvelles.
Un défi peut en cacher un autre
« Actuellement, nous sommes tous mobilisés autour d’un grand défi : effectuer dix fois le tour du monde en un an grâce à la somme cumulées de nos pas, calculée dans un programme de vitalité collective. À la clé, un don qui sera fait pour une bonne cause. » Au-delà de l’aspect santé, ce type d’activités permet de souder les équipes et d’entretenir les amitiés. Parfois, elles en font même naître de nouvelles. « Notre dernier challenge était relevé par groupes et consistait à atteindre un million de pas en une période limitée. Dans mon équipe, certains ne se connaissaient pas et nous sommes pourtant parvenus à créer un vrai « team spirit » à distance ! Cela a été une bonne surprise. Je pense que c’est une vraie réussite aux yeux des collaborateurs. D’ailleurs, nous sommes motivés à l’idée de relever de nouveaux défis. » Mais le but premier de ces activités, c’est bien sûr d’inciter les collaborateurs à bouger davantage et d’inscrire ce changement de comportement dans la durée. « L’essentiel, ce n’est pas de battre un record, mais d’adopter des objectifs adaptés à sa situation personnelle. Je le dis toujours à mes clients : regardez où vous en êtes aujourd’hui et fixez-vous un but pour demain. Cela ne doit pas être spectaculaire. Il s’agit avant tout de prendre de bonnes habitudes. C’est là que réside le véritable défi, et c’est un élément clé pour mener à bien notre mission. »
Conscientisation
Bouger, c’est le crédo de Caroline. « Déjà avant la crise du coronavirus, j’étais interpellée par le manque d’exercice au travail. C’est un danger pour l’équilibre des travailleurs. Chez Mensura, tout le monde en est désormais convaincu. Mais dans beaucoup d’entreprises, une prise de conscience est nécessaire. » Le mot « conscientisation » revient régulièrement dans la conversation. « Sensibiliser est une grosse partie de mon travail. Les gens ne mesurent pas toujours les risques liés à la sédentarité, mais aussi au déficit de contacts sociaux. Des activités insignifiantes, ou des petites habitudes, comme une discussion à la machine à café, ont une importance insoupçonnée pour notre bien-être physique et mental. Le bien-être passe aussi par ces gestes simples ! »
On l’a compris : bien-être physique, mental et social, tout cela est lié. Et de ce point de vue, la crise de la Covid-19, avec un basculement massif vers le télétravail, a constitué un défi et un bouleversement. « Pour certains, le télétravail ajoute une pression supplémentaire. On craint de quitter son poste pour faire une course ou prendre une pause. De plus, on est privé de toutes ces petites distractions et discussions qui égayent une journée entre collègues. Ces activités et contacts informels permettent de soulager la tension et de varier la position du corps. L’isolement pèse donc non seulement mentalement, mais aussi physiquement. De plus, le sentiment d’appartenance est un besoin social de tous. Dans un monde où les travailleurs restent de plus en plus chez eux, il est nécessaire de travailler aussi sur cet aspect. »
Une crise à deux visages
Mais ce contexte inédit a aussi permis d’explorer de nouvelles possibilités. « Nous avons découvert une foule d’outils innovants, à commencer par le désormais célèbre Teams, que Mensura avait judicieusement installé quelques semaines avant la crise ! Ces outils peuvent aussi contribuer à entretenir de bonnes habitudes, à maintenir un climat agréable. Je le dis aussi à mes clients : vous aviez l’habitude de manger ensemble ou de boire un café dehors ? Utilisez les outils connectés pour perpétuer ces traditions. Cela aussi fait partie du bien-être au travail et on le fait depuis toujours. Il n’est pas toujours nécessaire de réinventer l’eau chaude… » Cela dit, des pratiques inédites ont aussi émergé : « Pendant le « lockdown », Mensura a par exemple organisé une séance quotidienne de stretching de dix minutes : l’occasion de se détendre tous ensemble, dans un contexte stressant. Ce genre d’initiative est une source d’inspiration. À tel point qu’aujourd’hui, lors de nos réunions, on prévoit souvent une pause stretching. Et c’est quelque chose que je propose aussi à mes clients. » Durant la crise, de nouveaux modes de socialisation sont même apparus, notamment grâce à des outils qui mesurent et collectent les données des collaborateurs, un axe d’innovation majeur dans la vision de Mensura. « Avec le groupe « Vitality@Mensura » sur l’application Strava, j’ai rencontré des collègues dont je ne connais même pas la fonction chez Mensura, alors que je connais leurs performances physiques dans les moindres détails ! Ce sont de nouvelles façons de découvrir ses collègues, de socialiser au sein d’une grande organisation au personnel dispersé géographiquement. »
L’avenir, Caroline l’aborde remplie d’optimisme et d’inspiration. « Ces dernières années, et singulièrement depuis la crise, nous avons été exposés à une quantité considérable de nouveaux outils et de nouvelles pratiques. Je pense que les prochaines années doivent servir à consolider les acquis positifs de la période récente et à faire fructifier les idées et les expériences innovantes, tant chez Mensura que chez ses clients. » Bouger et avancer ensemble, pas à pas.
Le travail à domicile avec Mensura
Il est important de disposer d’un environnement de travail agréable. Mais que se passe-t-il lorsque le travailleur est privé de l’accès à son lieu de travail et doit se débrouiller à son domicile ? Pour faire face à cette situation, Mensura a lancé en juin 2020 des formations digitales sur le travail à domicile. En 9 mois, près de 4.000 participants ont appris, pas à pas, à optimiser leur environnement domestique, de manière à pouvoir télétravailler de façon saine et concentrée.